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May 14, 2010

Berlusconi vs Draquila Cannes


Docs: Berlusconi soft or bloody fascism


Draquila had already pissed off Berlusconi's government before and after the festival vision, we understand why. The charge anti-Berlusconi by Sabina Guzzanti is particularly virulent and especially convincing.

Building on the tragedy of earthquake in L'Aquila, the film shows how Berlusconi has cynically used the event for marketing and personal enrichment. If the government has quickly rebuilt because of new housing, this windfall does a small percentage of homeless families, which have been forced from their villages and stay in camps managed as virtual prisons. Obviously, the major television networks owned by Berlusconi showed that the lure of the reconstruction window by hiding the problem of families left behind.

Beyond The Aquila Guzzanti Berlusconi shows how appropriate the service of civil protection, amending laws and regulations at its discretion, is sweet to each building project, managing the country as his private property, taking the Italians for fools, all with a smile and valves racist and homophobic. A soft fascism, sournoi, roughly made up as populist democracy has taken hold of the boot.


Serge Kaganski

Draquila, Italy aspen Sabina Guzzanti (Special Screenings) and Longing for light, Patricio Guzman (Special Screenings)


Deux documentaires sur deux régimes sournoisement ou frontalement totalitaires : l’italie de Berlusconi et le Chili De Pinochet.

Ces deux intéressants documentaires généraient un troisième intérêt comparatif en étant présentés l’un après l’autre, puisqu’ils véhiculent un même propos antifasciste selon des options formelles opposées. Draquila avait déjà mis en rogne le gouvernement Berlusconi avant le festival et après vision, on comprend pourquoi. La charge anti-Cavaliere de Sabina Guzzanti est particulièrement virulente et surtout convaincante.

Prenant appui sur le drame du tremblement de terre survenu à L’Aquila, le film montre bien comment Berlusconi s’est servi cyniquement de l’évènement à des fins de marketing et d’enrichissement personnel. Si le gouvernement a en effet reconstruit rapidement des logements neufs, cette manne ne concerne qu’un infime pourcentage des familles sans abri, lesquelles ont été forcées de quitter leur village et de loger dans des campements gérés quasiment comme des prisons. Evidemment, les grandes chaînes de télévision appartenant au Cavaliere n’ont montré que le leurre de la reconstruction vitrine en taisant le problème des familles délaissées.

Au-delà de L’Aquila, Guzzanti montre comment Berlusconi s’est approprié le service de la protection civile, modifiant les lois et règlements à sa guise, se sucrant à chaque projet immobilier, gérant le pays comme sa propriété privée, prenant les Italiens pour des imbéciles, le tout avec le sourire et les vannes racistes et homophobes. Un fascisme soft, sournoi, grossièrement grimé en populo-démocratie, s’est emparé de la botte.

Si le docu de Sabina Guzzanti est formellement peu intéressant, banalement télévisuel, y compris dans son montage se voulant efficace et ses musiques surlignant le propos, l’intérêt de son sujet est sa puissance de décryptage d’un système politico-mafieux sont indéniables.


from Dogmeat