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January 16, 2010

Runaway Flick starring Dakota Fanning (Redirigé depuis Péripatéticienne)

'The Runaways' Not A Biopic But Rather An Ode To Youth And Rock 'N Roll Featuring Coke-Snorting, Lesbian Leads

On the eve of it's Sundance Film Festival premiere, director Floria Sigismondi has taken to the L.A. Times to discuss her upcoming film, 'The Runaways" starring Kristen Stewart and Dakota Fanning as Joan Jett and Cherie Currie.

"It's young girls getting swept up into a world they couldn't handle," Sigismondi explains. "Feeding on those confusing feelings that develop from moving from girl to woman, I could reach deep into myself to find those things."

"I wanted to focus on Joan and Cherie. How different they are, how they were drawn together for this crazy experience. Joan is so focused, she really wanted to have this band. And Cherie wanted the rage of rock 'n' roll, the rebellion."

While a focus on Jett and Currie has always seemed a go as the script is based on Currie's 1989 memoir "Neon Angel: The Cherie Currie Story," the film's producer John Linson reveals any attempts to detail the band were thwarted by the inability to secure life rights for both Lita Ford and Jackie Fox. Ford still features in the film though, played by Scout Taylor-Compton, while Fox is totally absent - original bassist Micki Steele is fictionalized as Robin (Alia Shawkat).

Subsequently, rather than a musical biopic of the band, the film aimed to faithfully capture the "youth ethic in film" centering on "15-year-old rock stars" and "the rise and fall of kids."

Of course, a film about rock 'n roll has to feature sex and drugs, right? Not really but "The Runaways" ticks both boxes anyway. In potentially controversial scenes, Stewart and Fanning reportedly snort cocaine in an airplane bathroom and then get up close and personal about two-thirds of the way through (perverts, take note) in a revealing make-out scene at a roller rink.

The sight of 16 year old Fanning doing drugs is surely going to have conservatives in rapture. The make-out scene, meanwhile, seems to be more speculative than truth -- Sigismondi explains that in Victory Tischler-Blue's rockumentary, "Edgeplay: A Film About the Runaways," Currie "mentions that Joan is really good in bed" so the director thought; "I have to pry into this a bit. It will cause an explosion in the film. Why not go there?"

If anything, the film should flourish in the performance department; the quintet of Stewart, Fanning, Taylor-Compton, Shawkat and Stella Maeve, who plays drummer Sandy West, reportedly rehearsed together for over a month before shooting began. Much though will rely on the musical talents of Stewart and Fanning who laid down vocals for The Runaways' tracks to be used in the film.
Stewart was under the constant guise of Joan Jett herself and, according to Sigismondi, "completely embodied the character of Joan... her body language, her face, her walk. It's amazing how she has just become her."

“We rehearsed for a long time, which was a great advantage," the director adds. "We got the girls in the recording studio, got the recordings right. Then by the time we filmed it, it wasn’t lip-syncing. Because they were the ones who had done it. I put Dakota in with my husband’s band so she could feel what it’s like to have big drums and amps behind her – so she could feel what it’s like to be a singer having to fight for the sounds. You have to use your body for that. I wanted to give her that experience.”


The L.A. Times, who sounds like they've already seen the film, further detail the film's plot, which should already be gospel to Runaways fans.

The film follows Currie at age 15 as she chafes against the San Fernando Valley's suburban torpor and her family's psychological abandonment en route to becoming the most forward female face in rock. On a parallel track, Jett is shown raging against the proverbial machine, defying all cultural expectation to stake out her place as a young woman in the boys' club of hard rock while still in her midteens.

One night in Hollywood, Jett approaches record impresario Kim Fowley (a scene-chewing Michael Shannon in campy glam drag) who introduces her to drummer Sandy West (Maeve) and becomes the band's Svengali. Fowley "discovers" Currie at a nightclub, installs her as frontwoman and even concocts the lyrics to one of the group's biggest hits, "Cherry Bomb," on the spot during Currie's audition. Scant character development is devoted to West and bandmate-guitarist Lita Ford (Taylor-Compton).
"The Runaways" premieres on January 24th at Sundance before hitting theaters March 19th.
(Redirigé depuis Péripatéticienne)
La prostitution (du latin pro statuere mettre devant, exposer au public) est une activité consistant à échanger des relations sexuelles contre une rémunération financière. Bien que cette activité soit pratiquée par les membres des deux sexes, elle est le plus souvent le fait des femmes, mais cela concerne aussi les hommes dans le cadre de prostitution homosexuelle, travesti, et hétérosexuelle, ainsi que les transsexuels. Le terme générique employé est prostitué(e).

Histoire

L’entremetteuse, œuvre du peintre Dirck van Baburen en 1622
Dans la civilisation méditerranéenne et européenne, l’attitude prohibitionniste (‘la prostitution est une activité immorale qui doit être réprimée et abolie’) a existé depuis les premiers temps historiques et les mesures abolitionnistes, malgré leur inefficacité patente, sont maintenues jusqu’au XIIe siècle. L’attitude de la réglementation (‘la prostitution est une activité comme une autre qu’il suffit de réglementer’) a été chronologiquement la seconde attitude, au XIIe siècle les réglementations renaissent et finissent par se généraliser. Au XVIe siècle, les mesures abolitionnistes réapparaissent dans toute l’Europe. Elles sont à nouveau remplacées par des réglementations au XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, avec les combats de Josephine Butler, l’abolitionnisme moderne naît dans la Grande-Bretagne victorienne. La France, qui a été le pays d’origine du réglementarisme, change d’orientation en 1946 et adopte un régime abolitionniste.

Les politiques actuelles vis-à-vis de la prostitution

Une prostituée dans un bar en Thaïlande.


La prostitution intéresse les autorités sur le plan fiscal, moral et sanitaire. Les politiques des pouvoirs temporels et religieux sont connues et expérimentées depuis longtemps. Toute politique vis-à-vis de la prostitution est difficile à cause de la difficulté de prouver qu’une relation sexuelle a eu lieu suite à un échange d’argent.
On peut distinguer globalement trois conceptions de la prostitution, produisant trois approches politiques des États sur l’existence de la prostitution :
  • réglementariste : pour les réglementaristes, la prostitution est une activité comme une autre qu’il suffit de réglementer ; une activité professionnelle normale que l’État doit réguler comme toutes les autres, encadrer cette activité dans un cadre légal, c’est-à-dire en protégeant les droits des travailleurs de même qu’en prévenant et en limitant les abus des employeurs. Les personnes prostituées sont considérées comme des “travailleurs du sexe”.
  • abolitionniste : pour les abolitionnistes, la prostitution est une forme d’exploitation et une atteinte à la dignité humaine qui doit être abolie. Les personnes prostituées sont des victimes et les proxénètes des criminels. Les personnes prostituées ne sont pas sanctionnables ; les clients peuvent être sanctionnés.
  • prohibitionniste : les personnes prostituées et les proxénètes sont des criminels ; police et justice sanctionnent ces activités. Les clients peuvent être sanctionnés.
Dans l’Europe d’aujourd’hui, les deux tendances principales et opposantes sont couramment l’abolitionnisme et la réglementarisme.
Comme les politiques des pays européens vis-à-vis de la prostitution (qui ne sont pas forcément conformes à leur législation officielle) sont différentes et parfois opposées, elles peuvent parfois être contournées par les moyens modernes de communication et les possibilités de tourisme sexuel. Par exemple la Belgique, qui a une législation quasiment identique à celle de la France, permet de fait, contrairement à la France, l’exploitation de maisons de tolérance sur une grande échelle (les maisons sont officiellement des bars et les prostituées des serveuses), et leur publicité dans des médias de presse ou sur internet. Autre exemple, la publicité par internet pour des services dits d’escorte se fait à partir de ces pays plus tolérants, à destination de pays ou une telle publicité est prohibée.

La réglementation

La réglementation s’est souvent faite par le biais de lois et de registres de prostituées. Aujourd’hui, les résultats les plus aboutis de la logique réglementariste se trouvent dans les législations des Pays-Bas et de l’Allemagne. Dans ces deux pays toutes les entreprises de 15 employés et plus, y compris les bordels, doivent obligatoirement « avoir à l’emploi » des apprentis sous peine de pénalités financières. D’autres pays comme La Turquie, la Suisse, la Hongrie, la Grèce et l’ Autriche, ont également légalisé la prostitution.

L’abolitionnisme

Les pays européens qui ne sont pas règlementaristes sont en général abolitionnistes. Ils refusent toute réglementation qui ne peut que cautionner l’existence de la prostitution. En France, la prostitution est autorisée (à l’exception des mineurs et des personnes vulnérables, femmes enceintes, handicapés), mais le proxénétisme y est interdit. Le racolage, y compris passif depuis 2003, l’est également en France[1]. En Suède, en Norvège[2] et en Islande[3] les clients sont punis par la loi mais pas les prostituées. Depuis la loi française « Marthe Richard » (voir Histoire de la prostitution) de 1946, l’abolitionnisme ne lutte plus seulement pour l’abolition de la réglementation de la prostitution mais pour l’abolition de la prostitution dans son ensemble.
Pour des détails des politiques et des événements français récents, ou moins récents, vis-à-vis de la prostitution, voir Histoire de la prostitution.

Prostitution en Europe

     Prostitution légale et encadrée par des lois      Prostitution (échange d’argent pour des relations sexuelles) légale, mais les activités organisées (maisons closes ou proxénétisme) sont illégales      Prostitution illégale      Non renseigné

Pays où les relations sexuelles rémunérées sont autorisées ou légiférées

La prostitution existe dans de nombreux pays ; cette tolérance peut aller de la légalisation totale, à l’interdiction supposée, en passant par des réglementations diverses. Les références associées à chaque pays pointent soit sur un article précisant l’existence de la prostitution dans le pays, soit sur des références légales (France, Royaume-Uni).
  • En Afrique
    Burkina Faso [4], Sénégal [5], Tanzanie[6]
Tunisie
  • En Amérique
    Argentine [7], Brésil [8], États-Unis (plusieurs comtés du Nevada)

Pays qui interdisent les relations sexuelles rémunérées

Les pratiques

Camionnettes dans lesquelles exercent des prostituées, à Lyon, France
  • abattage : Pratique qui consiste à se prostituer un grand nombre de fois par jour avec des prix très bas. Les maisons d’abattage furent le plus souvent fréquentées par les clients peu fortunés : militaires (voir femmes de réconfort), marins et migrants. Depuis quelques années cette pratique fait un retour en force par le biais des “tour”: des escortes des pays de l’est s’installent pour une courte période dans un hôtel d’une grosse ville européenne et reçoivent un grand nombre de clients par jour (souvent plus de 10)[réf. souhaitée]. En France, il faut dire que ce fut jusqu’à plus de 50 clients pour certaines filles dans le quartier de la Goutte d’Or à Paris, avant la loi dite “rattachement des familles”. Les passes étaient alors pratiquées sans aucune hygiène : ni savon, ni préservatif. De nos jours, la prostitution dans les camionnettes ou autocaravanes du bois de Vincennes, s’apparente à l’abattage : quotidiennement, plus d’une trentaine de fellations pour telle ou telle fille aux heures de “sortie des bureaux”[réf. souhaitée].
  • call-girl ou escort-girl : personne qui se prostitue sur un appel téléphonique. La dame peut recevoir le client à domicile, (in-call en anglais), ou se déplacer (out-call). Les numéros sont diffusés par petites annonces dans des journaux ou de plus en plus par Internet. La dame peut être indépendante ou exercer par le biais d’une agence. Certaines escort-girls dites “de luxe” peuvent, moyennant finance prendre l’avion et ainsi avoir une activité et une renommée planétaire. On retrouve aussi des hommes dans cette activité, et, parfois, des actrices du cinéma pornographique.
  • prostitution de rue ou tapin : prostitution qui consiste à racoler les clients en marchant sur la voie publique, en prétendant faire de l’auto-stop, ou assise (chaise personnelle, escaliers d’entrée d’immeuble, etc.), mais généralement dans une tenue aguichante. La forme la plus voyante est limitée par la police à certaines rues et certains horaires, dits du quartier chaud mais certaines prostituées à l’allure discrète opèrent dans les quartiers passants. Les premiers prix pour une “passe” se situent autour de 40 euros. En 2004, dans l’ouest de l’Europe, des filles proposaient généralement des services dans la voiture à 30 et 50 euros pour dix minutes. Dans certains pays cette prostitution a lieu le long des routes passantes et sur les aires d’autoroute.
  • linups : dans certains cas, une maquerelle (ou mama-san s’il s’agit d’une asiatique) racole auprès d’un van qui contient les filles. Quand un automobiliste s’arrête les prostituées sortent du van pour lui permettre de choisir[réf. souhaitée].
  • prostitution de vitrine : forme de prostitution typique des pays froids mais limitée à certains quartiers (red light district). La prostituée s’expose en tenue légère dans une vitrine. La négociation se fait par gestes à travers la vitre ou à travers une fenêtre prévue à cet effet. C’est une forme de prostitution particulièrement répandue aux Pays-Bas et en Belgique.
  • maisons closes : appelées clubs, boudoirs, studios, cabarets ou saunas, ces établissements permettent aux filles de recevoir leurs clients. Ces maisons vont du bouge à l’établissement grand standing avec sabot de paiement par carte. Le client qui y rentre peut demander à voir les filles pour en choisir une après une revue de détail.
  • prostitution en discothèque : la prostitution peut avoir lieu dans tout endroit fréquenté par de potentiel(le)s client(e)s. Cela peut être une discothèque comme une rave party.
  • radasse : Prostituée qui racolait dans les bars peu fréquentables anciennement appelés rades.
  • flirty-fishing : forme de « prostitution missionnaire » mise au point dans la secte des Enfants de Dieu et pratiquée entre 1975 et 1987 : les jeunes et jolies fidèles usaient de leur charme pour fournir de nouveaux adeptes à leur gourou, David Berg (dit Moïse-David)[réf. souhaitée]. Officiellement cette pratique n’a plus cours, la secte ayant été dissoute en 1978.
  • prostitution étudiante : en France, la pauvreté des étudiants (200 000 en situation financière difficile) conduirait des jeunes femmes et, à moins grande échelle, des jeunes gens à financer leurs études en vendant leurs “services”, par exemple par le moyen d’annonces sur Internet. Ce phénomène serait dans ce pays en augmentation[évasif].
Les moyens de rencontre utilisés pour des relations sans rémunération comme les agences matrimoniales et les forums de rencontres peuvent aussi être détournés : la véritable nature de la relation est dévoilée au dernier moment.

Enjeux contemporains

La prostitution est parfois considérée comme un problème car elle est souvent aux mains de la criminalité organisée. Les prostituées peuvent alors être victimes d’une forme d’esclavage. Les prostituées sont également concernées par les maladies sexuellement transmissibles et les convoitises que provoquent leurs revenus.
Pour les riverains, la prostitution de rue est souvent très mal vécue car, en termes d’image, elle aurait pour conséquence indirecte de dévaloriser les propriétés du quartier.[réf. souhaitée] Les riverains se plaignent parfois de nuisances causées par les prostituées et se montrent favorables à l’option du cantonnement de la prostitution dans des maisons closes ou des zones urbaines spécifiques, mais cette option relève de la logique NIMBY (Not in my back yard - “pas dans ma cour”) et a pour seul but, tout comme la répression du racolage, de chasser la prostitution de l’espace public pour la reléguer dans des lieux clandestins ou des zones isolées où les prostituées seront encore plus vulnérables.[16]

Économie

Beaucoup de femmes, dans le cadre de cette activité, immigrent vers des pays parfois très éloignés [17].
De plus, dans le cadre spécifique de la prostitution forcée, des réseaux criminels peuvent utiliser des techniques de contrainte comme la confiscation de papiers d’identité, le chantage familial, la surveillance par des souteneurs. Il arrive que les prostituées soient l’objet de trafic et soient vendues. Elles peuvent également être droguées de force afin d’être plus facile à surveiller.
Selon Sabine Dusch[18], la prostitution engendrerait un chiffre d’affaires mondial de 60 milliards d’euros. En 1998, l’Organisation des Nations unies[19] estimait que, chaque année, 4 millions de personnes se prostitueraient, ce qui générerait entre 5 et 7 milliards de dollars US de profits aux groupes criminels.

Trafic d’êtres humains

Certaines femmes sont forcées, par le trafic d’êtres humains, à se prostituer.
Les destinations les plus communes pour les victimes de la traite des êtres humains sont la Thailande, le Japon, Israël, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie et les États-Unis, selon un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime[20]
Les principales sources de traite de personnes comprennent la Thailande, la Chine, le Nigéria, l’Albanie, la Bulgarie, la Biélorussie, la Moldavie et l’Ukraine.[21]

Prostitution des enfants

La prostitution des enfants est un problème grave dans de nombreux pays. Les enfants sont souvent contraints par les structures sociales et les agents individuels à la prostitution. La pauvreté, les problèmes sociaux, la corruption et la criminalité contribuent à la prolifération de la prostitution des enfants.
En Indie, la police fédérale dit que environ 1,2 millions d’enfants sont soupçonnés d’être impliqués dans la prostitution.[22]
Le nombre exact d’enfants prostitués dans Thailande n’est pas connue, mais le Thailand’s Health System Research Institute rapporte que les enfants dans la prostitution représentent 40% des prostituées en Thailande.[23]
Dans le Philippines, il ya 60.000 à 100.000 enfants prostitués, selon l’UNICEF et des organisations non gouvernementales.[24]
En Colombie, on estime qu’il ya 35.000 enfants prostitués, entre 5.000 et 10.000 d’entre eux dans les rues de Bogotá.[25][26]
De nombreuses personnes du monde occidental voyage aux pays pauvres pour avoir des relations sexuelles avec des enfants.

Les drogue et la prostitution

Certains usagers de drogues, le plus souvent l’héroïne ou le crack, obtiennent leurs drogues principalement grâce à la prostitution. Elles reçoivent de l’argent pour le sexe, qui est ensuite utilisé pour acheter les drogues. La majorité de ces prostituées toxicomanes prennent part à la prostitution de rue, car elles ne disposent pas généralement des ressources nécessaires pour travailler de façon autonome dans un bordel ou pour être call girls, et beaucoup de maisons closes ne veulent pas employer des personnes droguées.

Prostitution animale

La prostitution a été observée chez des espèces animales non humaines, notamment chez les macaques à longues queues (Macaca fascicularis) qui proposent d’offrir non pas de l’argent mais un service consistant à épouiller une femelle et à nettoyer son pelage avant d’obtenir ses faveurs. Ainsi une étude publiée en décembre 2007 dans la revue Animal Behavior, réalisée entre 2003 et 2005 par Michael Gumert, un spécialiste du comportement animal de l’université technologique Nanyang de Singapour, portant sur cinquante groupes de macaques à longue queue et 243 séances d’épouillage et réalisée dans le Parc national de Tanjung Puting à Kalimantan Tengah en Indonésie, a constaté une augmentation de l’activité sexuelle après un épouillage, le nombre de rapports sexuels des femelles passant de 1,5 par heure en temps normal à 3,5. La durée du soin peut aller de quelques secondes à une demi-heure voire plus, et elle augmente si le mâle a un statut inférieur ou si le nombre de femelles est restreint[27].
La prostitution existerait également chez les manchots Adélie et certains insectes[28],[29].

Vocabulaire

Autour de la prostitution s’est créé un vocabulaire argotique pour décrire l’activité ou la personne l’exerçant. Le plus souvent, ces expressions ont pris un caractère péjoratif.
On qualifie par exemple une prostituée - mais aussi une femme libertine - de « femme de mauvaise vie »…
Les prostituées peuvent également parfois être appelées “femmes de joie”, dans un registre plus enjoué et moins péjoratif.
Faire le trottoir : métonymie décrivant la façon dont la prostituée attend un client. En créole d’Afrique de l’Ouest, une prostituée est une « trottoire » ou une « cul-boutique ».

Expression

La prostitution est parfois appelée « le plus vieux métier du monde », ce qu’interroge l’historienne Michelle Perrot. Dans l’Ancien Testament, voir Tamar (Bible) et Rahab. Dans le Nouveau, voir Marie-Madeleine.
Pour des anthropologues ce serait plutôt le chamanisme, avec les guérisseurs, qui aurait droit à cette dénomination[30] tandis que pour d’autres ce serait le métier de sage-femme. D’ailleurs le terme métier eut un sens varié au cours du temps historique.
Seule entre toutes les cités, Sparte est réputée en Grèce pour n’abriter aucune pornê. Plutarque[31] l’explique par l’absence de métaux précieux et de véritable monnaie — Sparte utilise une monnaie de fer qui n’est reconnue nulle part ailleurs : aucun proxénète ne trouverait d’intérêt à s’y installer. De fait, on ne trouve pas de trace de prostitution commune à Sparte à l’époque archaïque ou classique.
À cela, nous pouvons ajouter ce commentaire de Martine Costes-Péplinski : « La première trace de vie humaine retrouvée à ce jour remonte à 6 millions d’années, le premier outil date de 2,5 millions d’années alors que la prostitution apparaît, comme la guerre, seulement à la fin du néolithique, soit 5000 avant Jésus Christ au grand maximum. C’est dire si hommes et femmes ont partagé mille autres occupations et préoccupations avant de s’adonner à celle-ci… »

Dans la culture populaire

Bibliographie

Études

  • Laure Adler :
    • La vie quotidienne dans les maisons closes, 1830-1930, Hachette, 1990
    • Les Maisons closes, 1830-1930, Hachette “Pluriel”, 2002
  • Alain Corbin, Les Filles de noce: Misère sexuelle et prostitution au XIXe siècle, Flammarion “Champs”, 1999
  • Catherine Deschamps, Le Sexe et l’argent des trottoirs, Hachette Littératures, 2006
  • Michel Dorais, Les Cow-boys de la nuit, travailleurs du sexe en Amérique du Nord, H&O
  • Corinne Gauthier-Hamon et Roger Teboul, Entre père et fils, la prostitution homosexuelle des garçons, PUF, 1988
  • Marie-Elisabeth Handman et Janine Mossuz-Lavau (dir.), La Prostitution à Paris, La Martinière, 2005
  • Shirley Lacasse, Le travail des danseuses nues : au-delà du stigmate, une relation de service marchand, 2004, Lire en ligne présentation (www.iforum.umontreal.ca)
  • Philippe Mangeot, « La femme au masque » dans Sept images d’amour, Les Prairies Ordinaires, 2006 (sur la mobilisation des prostituées contre l’instauration, avec la Loi pour la sécurité intérieure, du délit de racolage passif à l’automne 2002)
  • Lilian Mathieu :
    • Prostitution et sida, L’Harmattan, 2000
    • Mobilisations de prostituées, Belin, 2001
    • La Condition prostituée, Textuel, 2007.
  • Gail Pheterson, Le prisme de la prostitution, Bibliothèque du féminisme.
  • Georgina Vaz Cabral, La Traite des êtres humains ; Réalités de l’esclavage contemporain, Maspero, 2006
  • Jacques Solé, L’âge d’or de la prostitution : de 1870 à nos jours, Omnibus, 1993 (ISBN 2-2590-2706-7), Hachette Littérature, 1994 (ISBN 2-0127-8709-6)
  • Paulette Songue, Prostitution en Afrique : l’exemple de Yaoundé, L’Harmattan, 2000
  • Christelle Taraud, La prostitution coloniale. Algérie, Tunisie, Maroc (1830-1962), Paris, Payot & Rivages, Coll. HISTOIRE, 2003, 496 p. (ISBN 9782228897051)
  • Catherine Antony “La prostitution clandestine”, Cherche midi, (ISBN 978-2-86274-427-8)
  • Joanna Phoenix, Making sense of prostitution, New York, Macmillan press, 1999.
  • Abraham Flexner, La Prostitution en Europe, (éd. et préf.) H. Minod ., Payot, 1919.

Documents

  • Gabrielle Houbre (éd.), Le Livre des courtisanes : Archives secrètes de la police des mœurs (1861-1876), Tallandier, 2006
  • Alexandre Parent-Duchâtelet, La prostitution à Paris au XIXe siècle, Seuil « Points Histoire », 2008

Témoignages

  • Claire Carthonnet, J’ai des choses à vous dire : une prostituée témoigne, Robert Lafont.
  • Moi Christiane F., 13 ans, droguée prostituée, Mercure de France, 1981
  • Marthe Richard, Mon destin de femme, Laffont
  • Maitresse Nikita et Thierry Schaffauser, Fières d’être putes, L’Altiplano 2007.
  • Mes chères études, Laura D., Max Milo 2008.

Enquêtes

  • Elsa Cayat et Antonio Fischetti, Le Désir et la putain ; Les Enjeux cachés de la sexualité masculine, Albin Michel, 2007
  • Jean-Luc Hennig, Les Garçons de passe ; Enquête sur la prostitution masculine, 1979
  • Le Livre noir de la prostitution, Albin Michel, 1999
  • Elisabeth Salvaresi, Travelo : enquête sur la prostitution travestie, Presses de la renaissance, 1982
  • Rithy Panh ; avec Louise Lorentz, Le Papier ne peut pas envelopper la braise, Grasset, 2007
  • [12]Prostitution : fragilité accrue au nom de la loi (rapport de Médecins du Monde)
  • [13]De nouvelles zones de non-droit : les prostituées face à l’arbitraire policier (Rapport de la Ligue des droits de l’homme, du Syndicat de la magistrature et du Syndicat des avocats de France)

Romans

  • Michel Houellebecq, Plateforme, roman sur la prostitution en Thaïlande.
  • Nelly Arcan, Putain, 2001 : roman partiellement autobiographique
  • Germaine Azizi, Les Chambres closes, Stock
  • Alphonse Boudard :
    • La fermeture (1986); la fin des maisons closes.
    • Madame de Saint-Sulpice, éd. Du Rocher : histoire d’une maison close de luxe.
    • Les trois mamans du petit Jesus, éd. Grasset, 2000 : biographie d’un proxénète.
  • Jeanne Cordelier, La Dérobade, Phébus, nvle édition 2007.
  • Josefine Mutzenbacher, Histoire d’une fille de Vienne racontée par elle-même, Gallimard Folio
  • Malika Olam, Hétaïre, Les Inconsolables, 2007
  • Un joli monde : romans de la prostitution, Robert Laffont, coll. “Bouquins”, 2008

Notes et références

  1. Les arguments d’un député abolitionniste au sujet du racolage passif (janvier 2003)
  2. [1]
  3. Fréttir / A new law makes purchase of sex illegal in Iceland 21.4.2009 Jafnréttisstofa
  4. [2]
  5. http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2008/af/119021.htm]
  6. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m site du gouvernement français : fiche par pays, le statut de la prostitution tant masculine que féminine se trouve dans la section compléments : diplomatie
  7. http://www.state.gov/g/drl/rls/hrrpt/2008/wha/119145.htm]
  8. [3]
  9. [4]
  10. Sisyphe.org - 5. Rarement un choix, la prostitution n’a pas que des causes économiques
  11. L’Encyclopédie de L’Agora: Arabie Saoudite
  12. Iran Resist - Iran : Une nouvelle estimation du nombre des exécutions et 3 nouvelles pendaisons [en 2006 : + 87]
  13. [5]
  14. [6]
  15. PDM : Troisième rapport présenté par le Yémen au Comité des droits de l’homme (extraits)
  16. Lilian Mathieu, sociologue, CNRS, « Femmes rebelles : Se prostituer? Jamais par plaisir », dans Manière de voir, Avril-Mai 2003, p. 52 
  17. La traite présentée par le sociologue abolitionniste Richard Poulin (2006)
  18. Dusch, Sabine (2002), « Le trafic d’êtres humains », Paris, Presses Universitaires de France
  19. Stalker, Peter (2000) « Workers Without Frontiers. The Impact of Globalization on International Migration », Organisation internationale du travail Genève
  20. BBC News 2007
  21. BBC News 2007
  22. [7]
  23. [8]
  24. [9]
  25. [10]
  26. [11]
  27. Les macaques à longue queue « paient » les femelles pour s’accoupler. Christiane Galus. Article paru dans l’édition du 05.01.08. Lien vers l’article.
  28. BBC News | Asia-Pacific | Pick up a penguin
  29. California Wild Spring 2004 - Material Girls
  30. (en) Dr. Robert L. Carneiro « Subsistence and Social Structure: An Ecological Study of the Kuikuru Indians » 1957
  31. Plutarque : Vie de Lycurgue, IX, 6

Voir aussi

Articles connexes

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Voir sur Wikisource : Prostitution.
Voir « prostitution » sur le Wiktionnaire.
Commons-logo.svg

Liens externes

Sources

  • R. Radford, La prostitution féminine dans la Rome antique, Morrisville, Lulu, 2007. 168 p. ISBN 978-1-4303-1158-4.
  • Fondation Scelles, La Prostitution adulte en Europe, Érès, Paris, 2002.
  • Wiesner-Hanks Merry E., Christianity and Sexuality in the Early Modern World, Routledge, London, 2000.
  • Rush F., Le Secret le mieux gardé : l’exploitation sexuelle des enfants, Denoël-Gonthier, Paris 1980 (1983).
  • Solé J., L’Amour en Occident à l’époque moderne, Éditions Complexes, 1984 (Albin Michel, 1976).
  • Theodore Zeldin, Histoire des passions françaises, 1848-1945, tome I, Ambition et Amour, Seuil, Points-Histoire, 1978.
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