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November 28, 2008

GERARD PALAPRAT: SPACE ODDITY (GERARD chante une version traduite de David Bowie de paroles en français, je fais le même pour cet essay!)

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Nous avons trop souvent utilisé et galvaudé ici un terme que je méprise : la modernité./We have too often used and misused the term that I despise: modernity.

Franchement cela me rappelle plus le personnage éponyme de Brétécher qu’une quelconque possibilité d’évolution iste./

Frankly it reminds me more of Brétécher's avant-gard, eponymous character.

Et j’en ai encore eu la preuve la semaine dernière./And I had proof last week.

Alors que, esseulé un soir de novembre, plateau-repas sur la cuisse où le portable Dell n’est pas, démarre un vieux Paris Dernière, j’entends résonner les premières notes, sacrées, de Space Oddity./While one evening in November, dinner on the thigh when my portable Dell would not start , I read an old Paris Dernière, while listening to the first notes of the sacred, Space Oddity.

Pour moi, c’est le morceau où Bowie commence sa voie. Devient lui-même, innovant en cherchant à détourner la production comme le firent les Beatles avant lui sur leurs meilleurs morceaux. /For me, it's the song where Bowie began his path; it becomes preservative in seeking to divert production as the Beatles did before him on their best songs.

Détourner pour donner une double lecture. Pretty smart sur un album au demeurant complètement pop, gnangnan d’anglicitude morose qui ne convenait qu’aux fumeurs d’herbe aimant se promener dans la lande, cintrés dans des pantalons rouges carmin et des chemises bouffantes./Diverting for a double play. Pretty smart on an album to remain completely pop, benignant of Anglicization not be morose as smoking grass magnet walk in the land, bent in carmine red pants and shirts food.

Et là, sous mes yeux, il est encore utilisé à mêmes fins par le réalisateur (alors Frédéric Taddeï) pour donner un point de fuite dans une vue de soirée parisienne trop joviale pour être honnête. Vous perdez la tête mesdames, rangez ce sein que nous ne saurions voir et reconnaissez que c’est l’alcool qui vous fait sourire, ou les antidépresseurs avalés avant de venir.

/And there, under my eyes, it is still used for the same purpose by the director (then Frederic Taddei) to provide a leak in a Parisian evening too jovial to be honest. Don't lose your head ladies, keep it within emotional surface and acknowledge that alcohol makes you smile, or antidepressants swallowed before coming.

Mais soudain, j’en renverse ma tartine de rillettes/cornichon : on chante en français! /But suddenly, I overthrew my sandwich of rillettes / pickle: sing in French!

Sur mon Bowie ? Qui ose ? On my Bowie? Who dares?

Recherches faites illico, c’est Gérard Palaprat qui reprit le morceau deux ans seulement après le divin blondinet britannique. Véritable ‘interprétation’ comme à l’époque où The House Of The Rising Sun devenait Les Portes Du Pénitencier, les paroles en sont une traduction affreusement plate, oubliant tout double sens et pur esprit poétique. Damned! comme on dit dans Tintin.

/Searches made illico is Gerard Palaprat who said the song just two years after the divine Blondie British. Real 'interpretation' as to when The House Of The Rising Sun became Les Portes Du Penitentiary, the lyrics are a translation awfully flat, two-way forgetting everything pure and poetic spirit. Damned! as they say in Tintin.

Quid de Palaprat, me demandais-je en revenant des toilettes. Et bien si je vous dis que c’est un ami de Dewaere, Lenorman, et Patrice Drevet (sic !) qui fit un passage par le Petit Conservatoire de Mireille (début de vertiges), repéré par Maurice Chevalier (tenez-moi je vais mal) avant de faire partie intégrante trois ans durant de la troupe de Hair, commencerez vous à vous représentez le portrait ?

/What about Palaprat, I was wondering back of the toilet. And if I tell you that a friend of Dewaere, Wolf, and Patrice Drevet (sic) who made a passage by the Petit Conservatoire de Mireille (start of vertigo), spotted by Maurice Chevalier before making an integral part of three years during the troupe Hair, you begin to represent the portrait?

Après une carrière convenue dans la variété française auprès de Julien Clerc, Sardou et Antoine, Palaprat rend les gants, et part en Inde rejoindre Ram Sandra Mistri, un maître du sitar…/After a career in the hereafter with French Julien Clerc, Sardou and Antoine, Palaprat makes gloves, and joins hands in India Ram Sandra Mistri, a master of sitar ...

Sa bio personnelle indique qu’il est aujourd’hui/ His personal bio says he is now

« apaisé sur le 45e parallèle de l’Océan Atlantique, pratique tous les jours AMAROLI et partage son temps entre les galas et la méditation, le TAÏ SHI SHUAN et la Phytotherapie, médecine Ayurvédique, et autres enseignements… »./

"pacified on the 45th parallel of the Atlantic Ocean, practice every day AMAROLI and divides his time between galas and meditation, Tai SHI Shuan and herbal medicine, Ayurveda medicine, ... and other lessons."

Comprenne qui peut l’utilisation des majuscules./Which may include the use of capital letters.

Alors je voudrais, avant de vous permettre vous aussi de l’écouter (il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui souffrent), vous mettre tous en garde.

/So I would like you to listen (there is no reason why it is always the same people who suffer) you put all on hold.

Si Bowie a été un moderniste durant une bonne partie de sa carrière et qu’aujourd’hui nous sommes tentés de considérer cette pop-là comme un retour à quelque chose de sain, de pur, n’oublions jamais ce qu’il en advint.

/If Bowie was a modernist during much of his career and today we are tempted to consider that pop was as a return to something healthy, pure, never forget what happened .


N’oublions jamais que la France n’a jamais été un terreau fertile pour ce qui avait si bien pris en terres anglophones. N’oublions jamais le fossé qui sépare Hollywood de Maritie et Gilbert Carpentier.

/Let us never forget that France has never been a fertile ground for what had taken so well in English-speaking lands. Let us never forget the gap between Hollywood and Marita Gilbert Carpentier.